Quelques questions et réponses pour éclairer au sujet du vécu des expériences de régression dans les vies antérieures ou d'Expériences de Mort Imminente

 

Quand on est dans le monde astral, après notre mort, est-ce qu'on respire où c'est vraiment quelque chose propre à l'homme ?

Le souffle et la respiration.

Sur Terre, à la naissance, il y a le premier souffle, cette première bouffée d'air aspirée par le nouveau-né, qui provoque ses cris, et le dernier souffle lorsque l'on meurt. Longtemps, on a utilisé un petit miroir pour vérifier si la personne respirait encore ou pas, signe de la mort. Et tout au long de notre vie, c'est la respiration l'élément indispensable à notre existence. Si on nous l'enlève, on meurt. De mes passages dans le monde astral, je n'ai jamais ressenti de difficultés par rapport à cela : ça me paraît purement humain, comme une condition d'adaptation physique pour que l'on puisse vivre sur la Terre. Dans le monde astral, les êtres sont vaporeux et sans densité et sans respiration.

Vous avez revécu des morts, cela n'est pas … étrange ou angoissant ?

Les premières vies que j'ai revécues, j'arrivais souvent au moment de la mort. Je conçois ça comme des nettoyages, donc revivre le moment de la mort peut permettre de comprendre les phobies inexpliquées, les peurs profondes non fondées dans cette existence-ci. C'est surprenant et il semble nécessaire de les revivre entièrement, émotionnellement parlant, pour comprendre et apaiser certaines peurs, comme la phobie de l'eau pour moi. J'ai revécu la chute dans un étang, de me débattre, le bruit de l'eau dans mes oreilles, la sensation d'impuissance, l'acceptation forcée de mourir alors que j'étais dans un autre corps, une autre époque, une autre existence.

On ne ressent aucune douleur, juste les émotions qui y sont rattachées. C'est là où le rôle du praticien est important : si ce moment est difficile à revivre, il va proposer de prendre de la distance par rapport à la scène. Cela permet de devenir spectateur de cette mort et de ne plus en ressentir ce qui est insupportable. Mais la compréhension en est la même au final. D'où la nécessité de régresser avec quelqu'un qui sait ce qu'il fait et qui guide et accompagne pour que la revisite de cette vie soit la plus efficiente possible, sans en rester traumatisé ou « incomplet ». ce qui serait erroné et nuisible au travail sur soi en lui-même. Il est indispensable de débriefer après la séance.

 

Ne doutez-vous pas de tout ce que vous avez vu ? N'avez-vous pas peur que ce soit le fruit de votre imagination ?

Effectivement, au début, ça paraît tellement étrange de se retrouver dans des scènes absolument « réalistes » comme lorsque j'ai été amenée au pied d'un haut mur de château-fort en pleine bataille, avec le sifflement des flèches, le bruit des épées qui s'entrechoquent, les hennissements des chevaux, les cris des hommes, la poussière… et d'être complètement au coeur de cette action, féroce et déterminé, prenant autant de coups que j'en donnais !

Lorsqu'il y a des détails connus ou visibles, il est possible de faire des recherches historiques et c'est vrai que j'ai toujours été étonnée, lors de ces recherches, de découvrir des faits, des habitudes, des cultures qui m'étaient totalement inconnus de mon existence actuelle.

Mais je crois que ce qui a définitivement enlevé le doute, c'est de retourner plusieurs fois, lors de séances différentes, dans une même vie, pour l'approfondir une fois que la partie émotionnelle est nettoyée. Si on y retourne, c'est qu'il y a encore quelque chose à revivre et d'autres compréhensions à découvrir. Au bout de plus de 20 vies revisitées, je ne doute plus du tout et pars à l'aventure à chaque fois avec curiosité.

Pour faire un parallèle avec les EMI-NDE (Expérience de Mort Imminente – Near Death Experience), lorsqu'une personne complètement étrangère à ce genre de phénomènes en vit une et raconte à son retour ce qu'elle a perçu, on constate que les témoignages, récoltés au quatre coins du monde, au-delà de toutes croyances, traditions et différences culturelles, concordent et se retrouvent autour de nombreux critères communs.

En ce qui concerne les régressions dans les vies antérieures, des psychiatres comme Mickaël Newton (ouvrages : « Journées dans l'au-delà » et « Souvenirs de l'au-delà ») ou Brian Weiss (ouvrage : « Une seule âme, plusieurs corps ») se sont mis à pratiquer les régressions dans les vies antérieures pour accompagner leurs patients et les amener à régler leurs problèmes dans leur vie actuelle. Et là aussi, les témoignages qu'ils ont publiés dans leurs livres se rejoignent autour de critères communs.